« Deux » skippers à la barre de Saint-Cast-Le-Guildo / Terre Exotique
Georges Guiguen : l’enfant du pays à l’origine du défi
Originaire de Plévenon, l’enfant du pays Georges « Jojo » Guiguen est le propriétaire du bateau Saint-Cast-Le-Guildo/ Terre Exotique et, à l’origine de ce défi au service de l’enfance sur la Route du Rhum, en complicité avec son ami Rémy Hervé et ami-skipper Loïc Le Doyen.
58 ans, diplômé de la Marine Marchande et skipper professionnel au quotidien au port de Saint-Cast, Jojo navigue depuis plus de 30 ans en Manche, Méditerranée, Atlantique et aux Antilles. Il a traversé 4 fois l’Atlantique en solitaire, plus de 25 fois en équipage, et a participé à de nombreuses régates. Georges Guiguen : « Chaque année, nous voyons la flotte de la Route du Rhum longer la Côte d’Émeraude, pour virer autour de la bouée du Cap Fréhel. Cette année c’est notre bateau qui va passer ce Cap ! Quel bonheur local ! »
Loïc Le Doyen : le « technicien » de la mer
Suite à un contre-temps médical, c’est le skipper remplaçant Loïc Le Doyen qui skippera Saint-Cast-Le-Guildo / Terre Exotique le 4 novembre prochain. Originaire des Côtes d’Armor, Loïc Le Doyen, 53 ans, est LE « technicien » de la mer par excellence. A la fois marin de la marine marchande à la Brittany Ferries et skipper de croisières touristiques aux Antilles, Loïc connait le bateau de « Jojo » sur le bout des doigts. Et ce pour une simple et bonne raison, puisqu’il était l’ancien préparateur technique de Thibault Derville dudit bateau lors de la Route du Rhum en 2006 ! C’est donc avec confiance que Loïc affrontera les 52 autres skippers de Class40 lors de la course. Bercé par la mer depuis l’enfance du côté de Locquémeau, il a découvert la voile sur dériveur, puis sur un Simon 4.45, avant de se consacrer pleinement aux
monocoques en régates (courses du RORC, Spi Ouest France, l’Obélix Trophy, l’HEDEC….).
Loïc Le Doyen : « Je suis extrêmement fier de piloter un bateau au tout petit budget, mais porté par le plus grand nombre de partenaires, qui va permettre d’apporter du bonheur à des enfants qui en ont tant besoin. Mon objectif ? Je ne serai certainement pas premier (rires), mais si je pouvais faire mieux que Thibault (Derville) qui a effectué la course en 23 jours, pourquoi pas ? … »
Un défi ? Oui, mais celle d’une incroyable aventure humaine et solidaire …